Les forces armées ont toujours occupé une place importante dans la vie de la sergente (Sgt) Emily Coombs des Rangers canadiens (RC). C’est pourquoi, depuis deux ans, elle a choisi la Course de l’Armée du Canada comme grand défi en matière de course à pied.
La Sgt RC Coombs, qui est commandante de la patrouille du 4e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (4 GPRC) d’Ucluelet, sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, et qui vit à Tofino, non loin de là, a participé à la Course de l’Armée du Canada virtuelle ces deux dernières années et prévoit de relever le Défi du commandant pour la troisième fois consécutive, en septembre prochain.
Les deux grands-pères de la Sgt RC Coombs étaient militaires, et lorsqu’elle court, elle pense souvent à eux,
« Le père de mon père était dans la marine pendant la Seconde Guerre mondiale et le père de ma mère a été spécialiste des transmissions pendant 30 ans dans l’Armée canadienne; j’ai donc toujours ces deux personnes à l’esprit lorsque je cours », a-t-elle déclaré.
La Sgt RC Coombs a également été motivée par la Course de l’Armée du Canada parce qu’elle lui donne un but à atteindre et une bonne raison de continuer à s’entraîner.
« L’intérêt général de la course me plaît également », a-t-elle expliqué. « Je ne penserais probablement pas à faire une course pour le cancer ou autre chose, mais je le ferais pour les forces armées parce que celles-ci occupent une place très importante dans ma vie. »
La Sgt RC Coombs est membre des Rangers canadiens depuis six ans et elle est commandante de la PRC d’Ucluelet depuis quatre ans. Elle est également pompier volontaire à Tofino.
La Sgt RC Coombs a fait partie de la Réserve navale dans sa jeunesse et, lorsqu’elle l’a quittée, elle avait bien l’intention de s’enrôler à nouveau, mais la vie est passée par là et elle n’a pas fini par y retourner. Elle n’avait pas entendu parler des Rangers canadiens lorsqu’elle était dans la Réserve. Toutefois, quand sa famille et elle ont déménagé à Tofino il y a 10 ans, elle a entendu parler des Rangers et s’est dit que cela lui conviendrait parfaitement.
« J’ai pris conscience plus tard que les forces armées me manquaient vraiment. C’est en partie pour cette raison que j’ai intégré le service des pompiers, parce que j’aime beaucoup la structure et le fait d’être utile à ma communauté ainsi que d’avoir de très bonnes compétences que vous espérez ne jamais avoir à utiliser, mais que vous êtes heureux d’avoir si vous en avez besoin… Juste ce sentiment d’être prêt à tout et d’aider mes voisins et ma communauté », a-t-elle indiqué. « J’aime me sentir utile et je veux être la personne qui court vers le danger plutôt que celle qui s’en éloigne, et je veux me sentir prête à le faire. Je suis vraiment passionnée par les forces armées en général. D’après mon expérience dans la marine et ce que je sais de l’Armée, je pense que les Rangers sont le mélange parfait de tout, surtout pour moi qui suis près de l’océan. Je peux être sur mon bateau et faire les choses des Rangers sur mon bateau, mais aussi faire les choses à terre, et j’ai vraiment pris goût aux techniques de brousse et à la survie dans la nature. Je peux faire tout ce que j’aime au sein d’une même organisation, tout en rendant service à ma communauté. »
En plus de diriger sa PRC, la Sgt RC Coombs a servi au sein du 4 GPRC en tant qu’instructrice dans le cadre de plusieurs cours d’instruction.
Elle a enseigné dans le cadre des cours de survie en milieu sauvage de niveau avancé et de base, et elle a été instructrice adjointe dans le cadre du Cours sur l’endoctrinement élémentaire militaire des Rangers canadiens. De plus, la Sgt RC Coombs est en train de devenir instructrice de secourisme en milieu sauvage.
« C’est un moyen pour moi de transmettre ce que j’ai appris », a-t-elle précisé. « Cela me permet également de maintenir mes propres compétences et connaissances à jour, ce qui m’oblige à me tenir au courant. Il y a tellement de compétences de Ranger qui sont périssables si on ne continue pas à les pratiquer; alors si je les enseigne, je me force à ne pas les oublier. J’aime beaucoup le travail au niveau de la compagnie et du groupe au sein des Rangers, alors donner des cours et faire d’autres choses me permettent de sortir de ma patrouille pour avoir un contexte plus complet des Rangers, et j’apprends d’autres personnes venant d’autres endroits où l’on fait les choses un peu différemment. »